~ Crayon à Paris ~

Quand Malakoff Médéric procrastine

Depuis l’application de la loi 2014-617 du 13 juin 2014 dite '' loi Eckert '', les bénéficiaires d'assurance décès et d’assurance vie en déshérence doivent être recherchés et recevoir leur dû rapidement.

Faut-il encore que l’assureur soit de bonne volonté.

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Près de 7 ans après le décès d’un proche, Malakoff Médéric m’informe le 30 novembre 2016 d'un capital décès en ma faveur et me réclame un document lié à mon Etat civil. Jusque-là, M.Médéric n’avait pas oeuvré en ce sens alors même qu’il avait connaissance de ce décès depuis 2010.

Le 14 décembre 2016, M. Médéric reçoit ce document par lettre suivie.

Le 28 décembre 2016, M. Médéric me réclame d’autres documents.

Le 9 janvier 2017, ces derniers sont en sa possession (lettre suivie).

Le mois suivant, je contacte M. Médéric qui stipule ne pas avoir de trace de mon dernier courrier. Je contacte par la suite son service réclamation, en vain.

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En mars 2017, je relate alors ces événements au médiateur des assurances et demande :

-  le versement du capital décès en ma faveur,

- le versement des intérêts prévus par l’article L132-23-1 du Code des assurances. Le 14 décembre 2016 constitue la date où a débuté le délai d’un mois au cours duquel j’aurais dû recevoir le capital.

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C’est par cette démarche que je parviens à obtenir mon dû.